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19-May-2001 -- Après plusieurs mois de préparation et d’étude des points de confluences au Québec, j’ai débuté avec le 47N75W. Bien que j'aie parcouru plus de 600km pour ce premier point, il ne se trouve qu'à 75km de ma ville natale. Il s'agissait aussi d'une occasion pour passer une journée en forêt avec mon frère qui habite par-là et pour qui la forêt n'a plus de secret.
Au départ, je croyais ce point facile et sans intérêts. En réalité, les chemins forestiers apparaissant sur ma carte détaillée avaient disparu avec les années. Il semblerait y avoir eu des coupes de bois une vingtaine d'années auparavant. Nous avons donc dû marcher 6km au lieu des 400 mètres prévus.
La première partie du trajet s’est faite assez bien. Il était parsemé de lacs, d'étangs et de marécages. Nous avons même vu un barrage de castor. À chaque bruit étrange et à chaque craquement de branches d’arbre, je me retournais vivement de peur d’apercevoir un ours. Cela reste encore pour moi une phobie dont je voudrais bien me départir.
Le dernier kilomètre a été particulièrement difficile. La forêt y était très dense et le sol marécageux. Après avoir traversé un cours d'eau en sautant sur les pierres, nous avons déroulé près de 1 km de fil pour s'assurer de retrouver facilement notre chemin.
Pour les 100 derniers mètres, les conditions se sont améliorées. Les arbres étaient plus gros et plus espacés. Nous commencions à escalader une colline, quand nous avons découvert le point sur une grosse pierre couverte de mousse verte. Au meilleur moment, le GPS affichait 80cm. La lecture a varié jusqu'à 10 mètres pour le temps où nous y sommes restés.
Le retour a été très rapide puisque nous avons suivi le fil déroulé auparavant. Bien que le paysage y soit beau par endroits, il est peu probable que d'autres personnes passent par-là, à moins d'avoir une vraiment bonne raison comme la recherche de confluences.
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19-May-2001 -- After several months of preparation and studies of the confluences in Quebec, I began with 47N 75W. Although I drove more than 600km for this first point, it is only 75km from my hometown. It was also an occasion to spend one day in the woods with my brother who lives near there and for whom the woods are no longer a mystery.
At the beginning, I believed this was an easy point without any interest. Actually, the forest roads appearing on my detailed map had disappeared over the years. It would seem that the woods were cut about twenty years ago. We thus had to walk 6km instead of the 400 meters planned.
The first part of the way was done rather easily and was strewn with lakes, ponds and marshes. We even saw a beaver dam. At each strange noise and each cracking of tree boughs, I was afraid it was a bear. That remains for me a phobia of which I would like rid of.
The last kilometer was particularly difficult. The woods were very dense there and the ground marshy. After having crossed a river while jumping on the stones, we unrolled nearly 1 km of wire to ensure ourselves an easy way back.
For the last 100 meters, the conditions improved. The trees were larger and more spaced. We started to climb a hill, when we discovered the point on a large covered mossy rock. At the best time, the GPS displayed 80cm. The reading varied up to 10 meters for the time we were there.
The return was very fast since we followed the wire we unrolled before. Although the landscape is beautiful there in places, it is not likely that other people pass by there, unless having a good reason, such as the search for confluences.